Entretien avec José Pinar

                  Entrevue avec José Pinar

  • Depuis combien de temps êtes-vous dans l'industrie du cinéma ? Avez-vous toujours pensé à travailler sur des endroits liés au cinéma? 
Dès que j’étais jeune j’aime le cinéma. J’ai toujours aimé le cinéma de ce genre, un cinéma européen et d’auteur. Ce genre de cinéma était plus présent lorsque j’étudiais à la fac et je le bien aimais. À Valladolid, qui est ma ville et là-bas, ils faisaient le Seminici (Festival de Ciné de Valladolid) et le flux de films y était puissant. J'ai donc toujours fréquenté les cinémas du centre-ville qui reflétaient ce que le festival faisait ici. Pendant cet époque et après, j’ai trouvé une place à Santander pour faire ça (projeter des films différents), parce que ce genre de ciné nous manquait et nous mal arrivait. C’est là quand j'ai décidé que mon hobby et passion deviendrait mon entreprise. 

  • Votre passion pour le cinéma vous a mené inaugurer Cines Groucho. Mais comment cette idée a apparu?
Ça fait 16 ans qu’on a ouvert en novembre 2004. Le nom apparait lorsque je regardais des films à une petite salle de théâtre nommée Groucho, à Valladolid. Cependant elle est déjà fermée. La salle n’avait que 6 rangs, chacun avec 18 fauteuils et était très familier. J’y allais régulièrement et j’ai donné sa programmation à Groucho, mais avec un style personnel. 

  • Le ciné Groucho suit une ligne différente aux autres. Comment est le processus de l’entreprise de trouver les films qui doivent être projetés?
Le ciné vit de la distribution et chaque distributeur à son propre catalogue. Puis chacun suit sa ligne: cinéma pour les enfants, cinéma de genre, américain... On doit connaître les catalogues et quelle est la ligne de chaque distributeur pour que dès là on choisit les films désirés. Comme ça fait beaucoup de temps que je travaille à la distribution, j’ai quelques distributeurs qui sont fidèles au genre de ciné que je cherche et je collabore toujours avec eux bien que j’essaie de changer. 

  • Vous pouvez étendre un peu le style des films projetés. Quelle est votre préférence: européens, sud-américains, arabes...? pourquoi?
Normalement le ciné européen. On cherche avoir une copie exclusive du film et pas quelque chose qui a plusieurs copies dans la même ville. Il y aura toujours un film américain indépendant, ibero-américain et d’autres parties du monde, mais avec les caractéristiques du ciné d’auteur ou un style plutôt artisanal. Un ciné sans pyrotechnie inspiré aux histoires, aux acteurs, aux personnages, que ce quelque chose que j’aime. 

  • Dû à la pandémie beaucoup d’établissements de loisirs et d’amusement ont dû fermer, d’autres l’ont fait avec certaines conséquences. Sur quels aspects à été touché les ciné Groucho? Quelles mesures prendrez pour reprendre la programmation? 
On a fermé le ciné le 14 mars et il continue fermé, bien qu’on a pensé à réouvrir le 31 juillet. On a eu plusieurs dates de réouverture, une pour le 26 juin, mais les circonstances nous l’ont empêché. On continue à étudier les mesures qu’on prendra puisque la loi mentionne qu’il est permis une capacité du 75 %, cependant ça choque un peu avec les distances de sécurité. On va attendre un peu plus, puisqu’il ne reste que trois semaines, pour voir quelles mesures prendrons. J’imagine qu’on travaillera avec les masques obligatoires et un écran. On a pensé au nettoyage de nos deux salles avec 93 et 95 fauteuils. D’ailleurs, on aura un dispositif de gel hydroalcoolique à l’entrée. Il faut tenir en compte que on est en été et cette période et mauvaise pour le ciné, car il y a moins spectateurs et avec la pandémie  

  • Au ciné Groucho, on organise aussi des cycles musicaux comme la collaboration avec « Hueso de Portobello ». Pourriez-vous expliquer à quoi ça consiste? 
Malgre l’espace reduit, Cines Groucho peut se profiter bien. À cet espace on a un petit cadre pour faire des concerts. « Hueso de Portobello »est une entreprise d'amis qui organise ce genre de concerts sur d’autres lieux et elle a aussi fait 4 ou 5 éditions ici, nommées cages de musique. Elle s’organise en automne et peut avoir de 4 à 12 concerts, ça dépend de la programmation. Les genre musicale est acoustique. 

  • En outre, elle faisait des cycles de toute une semaine, et elle reprendra cette activité de quelque sorte. Est-ce qu’elle panifie une activité similaire?  
Ces sont des activités qui se passent de temps en temps. Les sorties des films se relayent avec une activité additionnelle. Un exemple est le jour de l’Europe, qu’on en fête. En août on a un mini festival « El Picnic », qui accueille deux salles du Cines Groucho et une autre d’une institution. Tout au long de l’année, nous avons quelques événements, mais l’important est la programmation qui contient 70 sorties distribuées en 12 mois et 4 séances par jour. De plus, on a le Mouvement Pour la Paix où en automne, on montre une pièce de quelque ONG qui chercher attirer l’attention d’un ensemble pour montrer la recherche à leur domaine de travail. 

  • Quel sorte de publique reçoit le Cine Groucho? Est-ce que vous essayez par quelques moyens de faire des activités pour attirer une audience plus jeune?
La jeunesse n’habite pas ici puisqu’elle est plus accro aux œuvres de Hollywood. Les portes sont ouvertes pour tous, mais les seules qui viennent sont des adultes dont leur âge se trouve aux 40 ans ou bien le surpasse. Parfois les jeunes viennent, mais ces sont des cas très rares. Normalement, on reçoit de gens qui partagent depuis longtemps leurs amour au cinéma qu’on projète. Cine Groucho est fidèle à un produit plus âgé, avec le ciné d’auteur, par le fait qu’avant il était plus présent.

  • Dû à la pandémie, pensez-vous que les gens seront moins motivés à aller aux salles? 
Oui, de façon générale, il y a une certaine peur. Mais pas aux ceux qui aiment le cinéma. Les amateurs du cinéma ont beaucoup d’envies de regarder de nouveau des films. Pendant ces jours j’ai visité quelques lieux qui ont déjà ouvert leurs salles et j’ai apprécié l’audience, qui désire énormément voir des films. On les appelle les inconditionnels, ceux qui tiennent le cinéma comme quelque chose de sacrée. Ces gens désirent de retourner aux salles pour apprécier les films au grand écran et en direct. 

  • Quelque film que vous recommandez de regarder au Cines Groucho quand la porte-affiche sorte?
Quel que film que soit projeté vaut toujours la peine. Actuellement on cherche des films donc je ne peux pas concréter, mail ils tous valent la peine. Le ciné qu’on offre à un grand enrichissement, des avis, des nouveaux réalisateur, un ciné et des histoires différents tout est très varié. On cherche plus que projeter des films. 

  • Quels ont été les films qui ont fait les plus d’entrées? 
Parasites, dans ces 16 années de trajectoire a été le plus blockbuster. Il a même surpassé le dernier, « La Grande Bellezza » de Paolo Sorrentino. Cet hiver a connu une hausse significative et c'est le seul film que nous avons eu 20 semaines en salle est un record dans les cinémas Groucho. 

  • En qualité de gérant de Cines Groucho, que a été votre plus grand défi?  
Subsister. Le ciné est quotidien, hebdomadaire, annuel puisqu’il y a beaucoup une grande concurrence au cinéma parce que la jeune audience n’est pas si attachée à ce genre de programmation. Le ciné n’a pas seulement de la concurrence avec d’autres cinémas, mais avec d’autres offres de l’amusement et du loisir. En ville il y a grand nombre de programmation privée et publique, et bien sûre, c’est un défi difficile. Je pense que c’est un miracle travailler à ce domaine et continuer ouvert à l'audience. 

  • Y a-t-il quelque genre ou réalisateur de film que vous préférez? 
J’ai toujours été au cinéma les plus innovateur. Et c’est ça ce que je veux commercialiser, un cinéma plus frais. Il y a des réalisateur très puissants et d’autres qui vont au-delà. D’ailleurs, chaque année il y a quelqu’un de nouveau aux festivals. Ce sorte de cinéma dont je suis spécialisé a une énorme variété de genre de film et de réalisateurs. Ainsi, il est difficile de élire un réalisateur parce qu’il y a des dizaines des réalisateurs très qualifiés. 

  • Pensez-vous qu’au niveau du cinéma il y a des aspects que Cantabrie doit améliorer pour encourager davantage la culture du cinéma?
Cette industrie n’appartient pas seulement à Santander ou Cantabrie, mais au marché espagnol. Je pense que l’institution et les médias devraient travailler davantage pour défendre le produit culturel et pas le simple amusement. On doit faire un effort collectif pour mettre plus en valeur les contenues plus culturels et plus enrichis. Ceci est un travail de tous pour ne se centrer pas autant aux films commercialisés et plutôt aux films qui nous enrichissent. Si dans le travail journalistique, l'institution, du côté universitaire, la gestion éducative, culturelle ; un saut de qualité dans l'ensemble était fait alors il y aurait un grand progrès dans l'amélioration de la proposition artistique et l'inculcation des propositions les plus riches en culture. Ce pas en avant est quelque chose faite ensemble. 


Auteur: Carolina Sarmiento.
Traducteur: Rosario Osaka

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